Hypersensible émotionnelle, j’ai commencé la photographie à l’adolescence, comme une façon de prendre confiance en moi, de dompter mon image, mais aussi, surtout, d’extérioriser mes mondes intérieurs.
Scénariser les maux que je n’arrivais à exprimer par les mots.
Cela s’est vite révélé être un outil puissant pour m’aider à traverser mes phases de dépression et de mal-être profond, mais aussi pour apprendre à m’aimer un peu, ou en tout cas essayer de.
Aujourd’hui, je continue à l’utiliser comme un moyen d’expression, mais aussi comme un travail sur moi pour accepter mon corps et mes défauts – un challenge loin d’être évident dans une société où le paraître importe hélas plus que l’être 😉
Si un•e artiste se doit d’avoir un style qui lui est propre et le•a différencie, je n’en serai jamais une : j’aime expérimenter au gré de mes envies, explorer divers univers à l’image de ceux qui fourmillent dans ma tête, tantôt oniriques, tantôt cauchemardesques, tantôt simples et tantôt complexes.
J’aime autant tenter de créer des belles images sans sens profond, juste pour le plaisir, que de raconter des histoires ou d’amener à la réflexion.
Aujourd’hui, j’aimerais sortir de ma zone de confort pour raconter d’autres histoires : les vôtres. Je suis sûre qu’elles sont passionnantes, bien plus que vous ne pourriez peut-être l’imaginer.
Peu importe que vous ayez des choses à extérioriser ou que vous vouliez juste vous sentir beau•belle, chaque envie est valable, l’important étant que cela fasse du bien à votre moral !
La photographie peut réellement avoir un effet thérapeutique…
Alors, que diriez-vous d’en discuter ?